Bienvenue sur la page dédiée à l’auteur Jack Voukassovitch. Plongez dans l’univers captivant d’un écrivain passionné qui vous emmènera à travers des histoires palpitantes. Avec une plume habile et une maîtrise du suspense, Jack Voukassovitch a captivé des lecteurs du monde entier

L'auteur

Passionné de romans noirs des années cinquante, Jack Voukassovitch réinvente le genre. 

Sans considération pour la bien-pensance actuelle, il parsème les aventures haletantes de son héros, de citations (im)-pertinentes, issues de ses lectures éclectiques : auteurs pré-socratiques, penseurs du 19eme, provocateurs du 20eme… 

La « crème de la crème » de la pensée des classiques et modernes au service de l’éveil du lecteur.

Plongez dans l’univers envoûtant de Jack Voukassovitch, un auteur qui repousse les limites de l’imaginaire, dont les mots vous transporteront dans des récits captivants, où le suspense règne en maître.

Explorez les recoins sombres de l’âme humaine, là où se cachent les secrets les plus profonds et les vérités les plus troublantes. Jack Voukassovitch vous invite à vous perdre dans des histoires où les apparences sont souvent trompeuses et où les protagonistes sont plongés dans des dilemmes déchirants.

Préparez-vous à être emporté dans des voyages tumultueux, des paysages exotiques aux ruelles sombres des métropoles, des intrigues palpitantes aux rebondissements inattendus. Laissez-vous séduire par des personnages ambigus et attachants, des amours passionnées et des confrontations impitoyables.

Vous entrez dans un monde où la tension est palpable, où chaque page vous rapproche un peu plus du dénouement, mais où les mystères persistent jusqu’à la fin. Jack Voukassovitch vous invite à découvrir des histoires qui défient les conventions et qui vous tiendront en haleine jusqu’à la dernière ligne.

Préparez-vous à être surpris, ému et transporté dans des univers où l’imagination n’a pas de limites. Ouvrez la porte de l’inconnu et laissez-vous guider par la plume captivante de Jack Voukassovitch, un auteur dont le talent vous laissera une empreinte indélébile. Entrez dans son monde, explorez ses histoires et plongez dans une aventure littéraire inoubliable.

éditeur Jean Picollec, l'essayiste Jérôme Besnard et Jack Voukassovitch

Mon hommage à Jean

Jean Picollec est décédé le 27 avril 2023, après m’avoir donné la chance d’être édité. Il m’a bousculé, trituré, déchiré… et je ne l’en remercierai jamais assez.

                                        Hommage à Jean Picollec 

« En hommage à mon éditeur Jean Picollec, décédé le 27 avril dernier, une petite story autour de notre rencontre :

Il disait :

« Ce n’est pas moi qui suis courageux, ce sont les autres qui sont lâches. »

Cette phrase pourrait résumer la réflexion perçante et l’humour caustique de celui dont nous allons causer.

Il aimait, comme il disait « Foutre les gens à poil, par amour de la vérité… » Il détestait le mensonge.

Né en juin 1938, il passe une enfance heureuse à Concarneau. Issu d’une famille de marins pêcheurs, tout l’orientait à en devenir un lui-même et de finir aussi, selon son expression, par être mangé par les crabes, comme ce fut le cas de son père et de son grand-père.

Picollec, avec un nom pareil, ne pouvait qu’être breton, ne pouvait pas imaginer sa ligne de route professionnelle, différente de celle d’un marin-pêcheur.

Il se destine donc à être officier de marine, mais quand vous vous retrouvez après math elem, lauréat du concours général d’histoire, ça vous ouvre des portes, et il choisit celle de la politique. 

Il y a une solidarité entre bretons similaire aux manchots (ceux qui sont nés dans le département de la Manche !)

Après un engagement politique, il est embauché aux Éditions Larousse, puis dirige les Editions de la Table Ronde.

En 1978, il fonde sa propre maison d’éditions. Très vite, il publie 14 livres les meilleures années, et 10 les moins bonnes.

Point culminant, le fameux livre « Au nom d’Ousama Ben Laden » de Roland Jacquard, paru, hasard du calendrier, quelques jours après les attentats du 11 septembre 2001, traduit en 29 langues.

Que demander de plus pour un éditeur indépendant qui n’a pas sa langue dans sa poche.

Il « baragouine » librement.

Ami des bretons Jean Edern-Hallier et Vincent Bolloré entre autres, il était riche d’amis, ce menhir en granit de Bretagne !

Vie riche et intéressante, jusqu’à un accident vasculaire cérébral vers ses 80 ans, qui le laisse handicapé sur la moitié gauche de son corps, mais préserve toutes ses facultés mentales.

Vous n’aviez pas intérêt à vous répéter, il vous reprenait instantanément :

« Tu l’as déjà dit… tu te répètes ! »

C’est dans ce contexte que je le rencontre dans une pizzeria boulevard Voltaire à Paris, non loin de son domicile.

Auteur d’un roman policier d’un nouveau genre, je n’avais pas voulu écrire un « banal » roman policier de plus, il me fallait du nouveau, c’est ce que j’avais fait.

Je lui avais envoyé mon manuscrit une semaine plus tôt.

J’en avais précédemment envoyé une cinquantaine, j’avais reçu moins de 10 réponses, toutes en mode automatique… et négatives.

Je ne m’en étonnais pas, les manuscrits reçus par ces éditeurs ne sont même pas lus. Ils atterrissent, c’est le cas de le dire, en un vol même pas plané, dans la benne à ordures…

Normal. Normal ? Oui et non.

Ne leur jetons pas le caillou, c’est compréhensible certes, car tout ce que ces éditeurs reçoivent n’a vraiment, il faut être honnête, aucun intérêt, quel que soit le genre.

Lire les trois premières pages d’un manuscrit suffit pour constater la nullité de l’auteur en question.

Ce n’est même pas voler pas haut, ça ne décolle même pas.

Mais faut-il encore lire ces trois pages…

Non ! Les seules lectures faites sont celles sur recommandation. C’est tout le défaut de nos sociétés où seul le piston, le relationnel, l’intérêt financier comptent. Le talent n’a plus rien à voir.

On reçoit le copain au détriment de l’inconnu pourtant meilleur. C’est devenu une société de copinage.

Déception, oui, déception, jusqu’à enfin ce qu’un éditeur qui mérite ce nom lise mon manuscrit du début jusqu’à la fin, et me dise honnêtement : « J’ai trouvé votre roman original, intéressant, il accroche le lecteur jusqu’à la fin. »

Que demander de plus ?

Enfin un éditeur qui a joué le jeu. Bravo et merci Jean Picollec !

Pour moi, tennisman, c’était « jeu, set et match ». Partie gagnée, avec cette fois deux gagnants, l’éditeur et l’auteur.

Nous avons banalement commencé par du « monsieur », du vouvoiement, pour finir par tutoiement et échange de prénoms. Je l’appelais à n’importe quelle heure, même le dimanche, lui de même.

Bien sûr il a grignoté mon manuscrit, j’en ai ravalé ma salive. Il y a eu au total pas moins de huit relectures de A à Z, minimum… minimum 3h30 sur le gril à chaque fois, quelle énergie, quelle volonté de sa part !

J’en sortais éreinté, abasourdi.

Jusqu’au jour où, après une nouvelle relecture et un nouveau re-grignotage, je l’ai quitté, le laissant dans son café favori, en me disant : » Jack, stop ! Tu arrêtes tout, tant pis ! » J’étais décidé à ne plus accepter une nouvelle relecture.

Chose étonnante, sans lui avoir dit cela, il a arrêté, c’était ok pour lui.

En fait, il était plus subtil, plus fin que je ne l’aurais cru. Il avait bien renvoyé la balle avec moi. Il avait su aller à la limite acceptable pour moi, l’auteur, il était humain.

Re-bravo, Jean ! Beau coup, bien joué, tu étais une fine raquette !

Il ne restait plus qu’à finaliser la première de couv’, la quatrième de couv’, le titre… ouf, ouf !

Résultat – Nettoyage par le vide – de Jack Voukassovitch aux Editions Jean Picollec, avec en première de couv’ la photo du macaron dit « Tueur de chars » d’un bataillon américain qu’un beau soldat noir avait donné à ma jolie maman en cadeau, elle avait 20 ans.

C’était dans la Manche, lors du débarquement en 1945.

Malheureusement, ce conte de fées s’était mal terminé, avec le décès de ce GI…

La vie se termine bien par la mort.

Car, de la même manière qu’un infarctus précède un autre infarctus, qu’un train précède un autre train, un accident vasculaire cérébral précède un autre accident vasculaire cérébral.

Je suis allé voir Jean à l’Hôpital Saint-Louis fin avril, sitôt averti par une de ses filles, Laurence. Les visites qu’il a eues se comptent sur les doigts des deux mains… ingratitude des hommes.

J’ai vu sa surprise, puis sa joie dans son regard de me voir. Moi, son dernier auteur…

Moment joyeux, heureux, et, tout de suite , il était sur la brèche, à prodiguer ses conseils, lâcher ses ordres, sur la suite de mon, de son roman

Puis, je l’ai quitté, je voulais qu’il se repose, sachant, voyant que le grand repos, le repos éternel n’était pas loin.

Car, quand je l’ai aperçu sur son lit d’hôpital ça m’a frappé. Son faciès s’était transformé. Ce n’était plus le visage de Jean Picollec, l’éditeur celte, non, c’était le visage lisse, arrondi, d’un poupon doux. La boucle étant bouclée, le lasso se resserre. Nous naissons avec un visage poupon, nous nous en allons au loin avec un visage de poupon. C’était son cas.

Jean Picollec, tu as su me séduire par ta gentillesse, par ta rare humanité.

Paix.

Paix à toi.

Paix à ton âme, ami Jean. »

éditeur Jean Picollec, l'essayiste Jérôme Besnard et Jack Voukassovitch